488
319/26
Hamann schrieb den Entwurf im Zuge des Streits mit der Witwe seines Vorgängers
Wybrand Blom
und deren Familie um seine neue Dienstwohnung als
Packhofverwalter
am Holländer Baum und besonders um deren Garten; zum Hintergrund vgl.
HKB 486
, zu Hamanns Einstellung gegenüber der Witwe Blom
HKB 486 ( III 313/19 ). – Hamann schickte letztlich keine überarbeitete Eingabe an die Generaladministration ab, vgl.
HKB 499 ( III 341/1 ).
le 13 Avr. 777.
27
Rohübersetzung (deepl), ohne Streichungen (?!?): Meine Herren, Sie haben mir die Gnade erwiesen, mir den Ort und die Stelle des verstorbenen Sᵣ Blom zu verleihen; daher wende ich mich an Ihren Schutz, um in allen Rechten und Pflichten, die damit verbunden sind, erhalten zu bleiben und bewahrt zu werden. Ich habe nun die ganze Familie meines Vorgängers am Hals. Seine Witwe ist die Tochter eines unserer berühmtesten Rechtsanwälte und Prokuristen, Schwägerin eines Chirurg-Majors und Schwiegermutter eines Büttels und eines Doktors der Medizin, Besitzerin einer Apotheke und eines Grundstücks. * und ich bin nur ein isoliertes Individuum in meiner Heimat, das in der Zankerei versunken ist, ohne Unterstützung und Mittel. Der Streitgegenstand ist ein Gartenplatz, der zum Freien Haus gehört, den der verstorbene Blom noch zehn Jahre lang als Inspektor des Licent und seit der Regie als einfacher Garde-Magazin genossen hat und den ich soeben in Besitz genommen habe. Sein Vorgänger namens Storch und seine beiden Nachbarn, der Direktor Me Re des Licent, haben das Gebiet ihrer Höfe um einen Teil der angrenzenden Wiese erweitert. Die noch lebenden Erben des Storch haben eine sehr bescheidene Summe von 20 bis 30 ECU für die erste Nutzung dieses Platzes als Garten erhalten; nun bittet mich die Witwe seines Nachfolgers um eine Gutschrift von etwa 1000 fl. wie Sie aus der im Original beigefügten Korrespondenz ersehen können. Ich habe gerade 1000 ECU durch den Verkauf meines Hauses verloren, der mich 4200 fl. gekostet hat, und die Nachzahlungen beliefen sich auf über 2000 fl. Es ist in meinen Augen eine schreiende und barbarische Ungerechtigkeit, dass ein reicher und wohlhabender Angestellter seine Fähigkeiten verschleudert, indem er seine Fantasien in einem prekären Fonds befriedigt, auf Kosten eines Nachfolgers, der das doppelte Unglück hat, ärmer - und delikater - zu sein. Mein Geschmack, der sich für die Mittelmäßigkeit entschieden hat, wäre mit dem Platz auf dem Territorium des Königs zufrieden, und ich verlange nur einen Platz, um meine Menschlichkeit auszuruhen; aber weil auch eine Trennung des Grundstücks fast unmöglich ist, unterwerfe ich mich trotz meiner Armut der Verpflichtung, der Witwe die Summe zurückzuzahlen, die ihr Mann an seinen Vorerben gezahlt hat, wobei ich allen Bonifikationen seitens meines Nachfolgers zustimme. Im Übrigen werde ich mich freuen, wenn die Erben alles, was sie können, ohne Flausen und Bosheit herausnehmen, wie es in Bezug auf den Garten, der an Herrn Magnier abgetreten wurde, geschehen ist. Ich hoffe, dass die Gerechtigkeit der Generalverwaltung mich vor allen Vorurteilen und Fallstricken schützt, denen ich noch immer fürchte, durch eine Fügung meines Schicksals wie ein Schaf ausgesetzt zu sein.
Messieurs
28
Vous m’avez fait la grace de me conferer le lieu et la place du feu
29
S
r
Blom;
c’est pourquoi
C’est pourquoi je recours à Votre protection
30
d’être
pour etre
protegé
maintenu et conservé dans tous les droits
31
et emolumens y affectés. J’ai maintenant toute la famille de mon
32
Sa veuve
Witwe Blom
plus celebres Avocats
David Hoyer
antecesseur sur les bras.
L
Sa veuve est fille d’un de nos plus celebres
S. 320
Avocats et Procureurs;
belle son beau frere
belle-soeur d’un
2
Chirurgien-Major
Karl Philipp Gerlach
Chirurgien-Major
et ses
et belle mere
d’un de
deux beaux-
fils un l’un
3
Bailli
Christian Gottlieb Stuertz
Docteur en Medicine
Johann Benjamin Laubmeyer
d’un Bailli et
l’autre
d’un Docteur en Medicine,
heritier
proprietaire
4
d’une apotheque
et seigneur
et d’une terre.
5
* et moi je ne suis
qu’un pauvre Malheureux
qu’un individu
tout
6
isolé dans
s
ma patrie, depuysé dans la chicane, sans appuy et ressource.
7
Il s’agit
L’objet litigieux est une place de jardin appartenante au
8
logis franc
affecté au lieu et à la place
dont le
Conseiller
defunct
9
Blom
a joui cy devant
a joui encore dix ans en qualité d’Inspecteur
10
du Licent et depuis la Regie en qualité de simple Garde-Magazin et que
11
je viens de prendre en possession.
12
Storch
Licentrat Storch
Son antecesseur
Son antecesseur nommé Storch avec ses deux
13
voisins, le Directeur
d’un cote
Me Re
du Licent ont etendu à la
14
fois le territoire de leurs
jardins
bassecours en y ajoutants une partie
15
de la prairie
à laquelles les jard aboutissante située
aboutissante par
16
17
Les heritiers du dit Storch en sont encore en vie ont reçu une somme
18
tres modique de 20 à 30 Ecus pour la premiere exploitation de cette
19
place en jardin; maintenant la veuve de son successeur me demande
20
une bonification d’environ 1000 fl. comme Vous verrez par la
21
correspondance
Vous verrez par ma correspondance avec la D
e
Blom qu’elle n’a
22
aucun titre à alleguer pour en faveur de ses pretensions que l’exemple
23
cy jointe en original.
24
Je viens de perdre 1000 Ecus par la vente de ma maison
elle
25
laquelle m’a couté 4200 fl. et
en j’ai fait des
les reparatures
au delà
26
plus de 2000 fl. n’ayant reçu que 3400 fl.
27
C’est
à mes yeux selon mon avis
Messieurs,
une
à mes yeux une
28
injustice criante
injustice criante et barbare, qu’un Employé riche et à son aise dissipe
29
ses
biens pour
facultés en satisfaisant ses fantaisies dans un fonds
30
gratuit
precaire aux depens d’un successeur, qui a le double malheur
31
d’etre plus pauvre –
et moins sage pour le
et plus delicat.
32
Vous ver
Je n’ai que detailler
33
Ces conventions particulieres ne peuvent produir que des usurpations
34
et d’autres abus,
que
Mon gout decidé pour
de
la mediocrité serait
35
satisfait de la place
que la appartenante
située sur le territoire du Roi
36
et je n’en demande que
autant qu’il me fa t
celle pour reposer mon
37
humanité: mais parceque une separation du terrain aussi est presque
S. 321
impossible, je me soumets malgré mon indigence à rembourser à la veuve
2
la somme, que
son
son mari a payé à son antecesseur, en resignant à
3
toutes les bonifications de la part de mon successeur.
4
Au reste je serai bien aise que les heritiers retirent tout ce qu’ils
5
peuvent sans
une mixe malgré leur
petulance et mechanceté comme il a
6
Magnier
Toussaint Magnier
été fait à l’egard du jardin qui
Mr
a eté cedé à Mr. Magnier.
7
Je me flatte de la justice de l’Administration Generale
d’etre qu’elle
8
me fera le gene de me
proteger contre toutes les
violences tracasseries
9
prejudices et pieges,
qu’on le
auxquels je
serai
crains encore d’etre
10
exposé par une fatalité de mon destin
et aux a
comme une brebis
Aus dem Umfeld der Entwürfe für Eingaben an die
Generaladministration
existieren vier weitere, undatierte Entwürfe Hamanns, die er wohl Mitte/Ende April verfasste und die sich in der Sammlung Roth II 90 befanden (seit 1945 verschollen). Hamann bewahrte sie offenbar für den Fall auf, im Zuge des Rechtsstreits mit Witwe Blom nach Berlin an eine höhere Instanz, die Generaladministration, schreiben zu müssen, wozu es aber letztlich nie kam (vgl.
HKB 515 ( III 383/37 ). Die Entwürfe nehmen offenbar Inhalte aus
HKB 486
auf und variieren Formulierungen aus
HKB 487
und
HKB 488
, wenngleich die stemmatologischen Verhältnisse nicht abschließend zu klären sind. ZH edierte sie unter den Briefnummern 490 bis 493; hier werden sie in derselben Reihenfolge unter den Entwürfen zu HKB 488 gebracht.
Entwurf 1 (ZH 490):
322/7
Mrs
8
Le nouvel employ de Garde-Magazin, que Vous m’avez fait la grace
9
de conferer et que j’ai adoré comme le port de ma vie,
m’
est devenu
10
de mon repos et une source de mille chagrins et degouts. –
11
La veuve de mon antecesseur est fille d’un de nos plus notables
12
avocats et procureurs, belle-mere maratre d’un Bailli du Roi et d’un Docteur
13
en Medecine et belle-soeur d’un Chirurgien-Major au Regiment des
14
Dragons. Toute cette famille m’est tombée sur les bras et
je veux suis
15
tout seul me abandonné à
leurs
ses chicanes, violences et
manoeuvres
16
rancunes
tracasseries –
17
Une mala L’extreme onction de mon ancien poste m’attira une
18
maladie compliquée et la recidive de la quartane, ainsi je n’etois pas en etat
19
le fut le mardi d’après Paques que je payais ma premiere visite à la
20
D
e
Blom pour prendre mon logis en evidence
21
Ayant reçu l’extreme onction de mon ancien poste je succombai enfin
22
à une maladie compliquée et
enfin
à
la
recidive de la fievre
23
quartaine; ainsi je n’etois en etat que le Mardi de Paques de
lui
payer
24
ma premiere visite à la D
e
Blome,
qui
pour prendre mon nouveau logis
25
en evidence et pour lui marquer mon
empressiment
besoin d’y
aller
26
demeurer. Elle me demanda le
petite
plus petit coin pour une huitaine,
27
parceque
elle ne voulut pas exposer sa santé dans son nouvea
son
28
logis venoit d’etre
hote avoit fait des reparations dont la fraicheur ne
29
conviendrait pas à sa santé. Mais en meme tems cette femme m’etata
30
tant son esprit et son caractere que j’avois peur de demeurer avec elle
31
sous le même toit;
et
c’est pourquoi je lui accordai le delay
desai
de
32
8 jours par le billet cy-joint en copie mais sous la condition expresse,
33
que je ne seroi pas en etat d’entrer en possession qu’après son delogement
34
Mais ayant eu les oreilles echauffées par ses pretensions vagues des
S. 323
bonifications je lui demandai une specification detaillée, dont le total
2
montait selon sa reponse jointe en original à 176 fl.
3
Parceque cette femme avoit eu l’esprit de m’en vouloir faire accroire
4
que son feu mari avoit payé à son antecesseur 500 fl. pour le jardin
5
appartenant
à mon
au logis franc, et que cet article qu’elle avoit tant
6
proné dans ma visite etoit tout à fait omis dans sa
billet
Specification,
7
j’etois necessité de lui
demander
ecrire un second billet,
auq
et par
8
sa reponse il appert
que le total de ses p bonifications montoit à 1104 fl.
9
la deduction ecrite
qu’elle demandoit pour le jardin 972
Ecus
fl.
y
10
compris une petite maisons
et que le total de ses pretensions excedoit
11
de
1100 fl.
12
Messieurs,
13
Vous savez que L
e nouvel
emploi de Garde-Magazin
de la Douane,
14
que je dois à Votre grace
n’a
yant pas
rien ajouté à mes
15
appointemens, et que le franc logis, qui y est affecté est presque l’unique le plus
16
grand emolument de
cette mon
ce poste
présent
que je dois à Vo
tre
17
grace singuliere
s bonnes graces. Un jardin est l’appartenance et
18
dependance
immediate
de cette maison
et du territoire fonds
du Roi il
19
n’existe aucun autre titre de possession que celui,
par lequel je reclame
20
que
par lequel
je suis entré en possession
la maison
21
On m’en prive
22
La veuve et les heritiers de mon antecesseur cherchent à m’exclure de
23
ce jardin et n’en ont pas seulement retenu la clé mais y exercent meme
24
tous les actes de la proprieté directe
et utile
. Je leur
cede
permis
25
à
de retirer
les
tout ce qu’ils peuvent des parterres de fleurs
26
et des couches de fermier et ils se sont
de
prevalus de cette connivence
27
pour m’exclure entierement de ce jardin, où personne ne peut entrer
28
qu’en passant par ma bassecour.
29
Le territoire est un domaine du Roi et il n’existe
aucun autre titre
30
de possession que celui d’appartenance de la maison affecteé à mon
31
emploi
par
32
Le seul pretexte de la veuve est une bonification que feu son mari a
33
fait à un heritier son antecesseur et
qui
dont la somme n’a monté qu’à
34
20 Ecus selon les meilleures informations que j’ai été en etat d’en retirer;
35
mais on me demande 326 Ecus,
par
comme je suis à même de
36
constater par les billets.
S. 324
Cette injustice me porte à retirer mon offre volontaire et à implorer
2
Messieur
le
Votre protection pour etre
maintenu dans la
mis en
3
possession de tous mes droits à l’egard du jardin en question et
4
Messieurs,
5
Vous savez, que l’emploi de Garde-Magazin que Vous m’avez fait la
6
grace de conferer m’a rien ajouté à mes appointemens
et que
mais le
7
plus grand
et presque
et l’unique emolument de ce poste
que je dois
8
à Vos bonnes graces et lequel j’ai adoré comme le port de ma vie,
9
consiste dans le franc logis et un jardin qui est l’
appartenance
et
10
dependance
de ce principal
du manoir du Roi affecté à mon emploi. C’est
11
le seul titre de possession qui existe
12
Messieurs,
13
Vous savez que l’emploi de Garde-Magazin, que Vous
je dois
m’avez
14
fait la grace de conferer, n’a rien ajouté à mes appointemens; mais le
15
plus grand et presque l’unique emolument de cette place consiste dans le
16
logis franc, dont l’appartenance et dependance est un jardin
dont
17
On cherche à m’en priver et la veuve de mon antecesseur
en
me
18
retient la clé du
ce
jardin en question et y exerce tous les actes meme
19
d’une proprieté directe, sans respecter ni le territoire du Roi ni les termes
20
d’un usufruit expiré par la mort de l’emphiteote, qui ne peut ni demolir,
21
ni emporter ses ameliorations arbitraires ni repeter les impenses
22
arbitraires et utiles
voluptueuses.
23
Malgré ma soumission de faire retirer tout ce qu’on peut
des
24
parterres
et de payer meme une pretendue bonification de 20 Ecus, que
25
mon antecesseur a payé
au sien
aux heritiers du sien, on
pousse me
26
prive entierement de la jouissance d’une appartenance de
l
ma maison
27
sous le pretexte de de la maison
on continue à usurper ce jardin
où on
28
ne peut entrer sans passer ma basse-cour, et outre
l’injustice jusqu’à
en
29
me demandant la somme exorbitante de 326 Ecus,
comme je suis à
30
même d’en faire preuve par les billets
selon les billets de la veuve que
31
je suis toujours en etat de produire. Cette injustice me porte à retirer
32
mon offre volontaire et à implorer Messieurs Votre protection gracieuse
33
et efficace contre ces usurpations et abus
pour etre
et d’etre mis dans
34
la possession pleniere des emolumens et benefices attachés à l’employ et
35
au manoir du Roi et d’etre à l’abus de
S. 325
Messieurs
2
Vû l’egalité des appointemens,
c’est
le droit d’habitation est le plus
3
grand et quasi unique emolument de la place de Garde-Magazin, que
4
Vous m’avez fait la grace de conferer et que je ne cesserai jamais d’adorer
5
comme le dernier port de ma vie. Un jardin est l’appartenance et
6
dependance de mon logis
franc
franc et privilegié
7
Messieurs
8
Une place de jardin est l’appartenance et dependance du
mon
logis
9
franc et vû l’egalite des appointemens ce droit d’habitation est le plus
10
grand et quasi unique emolument attaché à mon employ de Garde-
11
Magazin que Vous m’avez fait la grace de conferer et que je ne cesserai
12
jamais d’adorer comme le port de ma vie.
13
Mais la veuve de mon antecesseur cherche à me frustrer de l
a
14
jouissance
usage du jardin en question
en ayant
dont elle me retient
enu
15
les clefs et continue à exercer
aut
tous les acts d’une
domaine
16
proprieté directe sans respecter ni le territoire du Roi
et mon droit
ni les
17
privileges d’une domaine utile, ni les termes de l’usufruit expiré par
la
18
mort
ma succession
19
Quoique
un
e je ne sache si un emphyteote
ne soit pas autorisé de
20
pourroit demolir les ameliorations dont il a honoré une place du Roi,
21
ni ne puisse pas non plus
en emporter aucuns materiaux, ou en repeter
22
les impenses utiles et voluptuaires je me suis soumis à faire enlever des
23
parterres
Entwurf 2 (ZH 491):
325/26
Bien que
L’employ de Garde-Magazin n’a
it
rien ajouté à mes
27
appointemens; mais le plus grand et presque l’unique emolument de
28
cette place, que Vous m’avez fait la grace de conferer et que je ne cesse
29
d’adorer comme le port de ma vie, consiste dans le logis franc et dans
30
l’appartenance et dependance d’un jardin, où on ne peut entrer qu’en
31
passant la basse-cour de ma maison qu’a mes
deux voisins qui sont
32
mes Superieurs, Mrs Directeur et l’Inspecteur General dont j’ai
33
l’honneur d’etre le voisin intermediaire.
et sans la
ou par
unique une
34
porte de derriere
que
meme à une prairie d’ou est communiable.
S. 326
La famille de mon antecesseur cherche à m’
en
e priver en retenant la
2
clé et y exerçant tous les actes d’une proprieté directe sans respecter le
3
territoire du Roi ni les termes d’un usufruit expiré par la mort de
4
l’emphiteote, qui n’est
pas autorisé ni demolir ses ameliorations ni
5
emporter les materiaux ni repeter ses impenses arbitraires et voluptuaires,
6
en oubliant la qualité precaire de sa possession.
7
Malgré ma soumission de faire enlever tout ce qu’on peut et de payer
8
meme une bonification de 20 Ecus, que mon antecesseur a payé aux
9
heritiers du sien, on
s’opiniatre à usurper cet emolument de ma place
10
et appartenance du manoir du Roi et me demande la somme exorbitante
11
de 326 Ecus,
comme je
à
de la verité de ce correspondance avec
12
la
Les billets que de la D
e
Blom m’a ecrit sur ce sujet
sans la
13
preuve de ces faits
Sans vouloir entrer dans un detail aussi revoltant et
14
par
les sentiments
que par
et les principes de
Cependant je ne suis
15
pas
ni
le maitre ni d’entrer dans le jardin ni d’en faire aucun usage.
16
Le droit d’habitation est le plus grand et quasi unique emolument de
17
la place
de Garde Magazin
que Vous m’avez fait la grace de
me
18
conferer et que je ne cesserai jamais d’adorer comme le
gage de Vos bonnes
19
dernier port de ma vie. Un jardin est l’appartenance et dependance de ce
20
logis privilegié et attaché à mon emploi de Garde-Magazin.
21
La veuve et famille de mon antecesseur cherche à me
prive
priver en
22
question
et y exerçant
veulent usurper tous les actes droits d’un
23
domaine direct et m’en retenant les clefs pour la domaine utile competent
24
en a retenu les clefs et exerce tous les actes d’un domaine direct sans
25
respecter la territoire du
droit
Roi
et
ni mon droit d’un domaine utile.
26
Le seule pretexte de cette usurpation consiste dans une pretendue
27
bonification de 20 Ecus, que le feu Conseiller du Licent Blom a payé
le
28
premier
aux heritiers de son successeur, et que je me soumis à
29
re
mbourser
; mais la veuve fait
une
la pretension exorbitante de
30
326 Ecus pour
Entwurf 3 (ZH 492):
329/32
Zu dem Posten den ich durch
Dero
Gewogenheit der
Gn. Adm.
erhalten
33
gehört eine freye Wohnung, ohne welche ich nicht im geringsten verbeßert
S. 330
worden. Zu dieser Wohnung gehört ein Garten der
so
damit verbunden ist,
2
daß selbige nicht zwey Besitzer leiden können.
3
Man entzieht mir den Garten und treibt es soweit daß die Wittwe den
4
Schlüßel an sich behält und
als
actus dominii exerci
rt. Ich habe es
5
nachgegeben, daß sie Mistbeete und Blumenstücke und
was
sonst herausgenommen
6
werden kann, herausgenommen hat, weil sie vorgegeben, daß ihr verstorbener
7
Mann diese
Anlagen
Versicherungen gemacht.
8
Der Boden ist königlich und
existi
rt kein anderer
titulus possessionis
als
9
daß es eine
Pertinens
von
Hau
dem mir angewiesenen königl. Hause ist.
10
Dies ist die wahre Lage der Sache, woraus ich nichts natürlicher schlüßen
11
kann als daß mir in Ansehung des Gartens eben das Recht zusteht, das ich
12
zum Hause habe.
13
Ich
Der einzige Einwand der Wittwe besteht darinn, daß ihr Mann
14
seinem
Antecessori
gethan
eine Vergütung gethan hat. Ich habe um eine
15
königl.
Direction
nicht ohne Noth zu behelligen mich zu dem
Quanto
16
verpflichtet was
Blom
gegeben und so viel ich erfahren können besteht selbiges in
17
20 rth. Sie hingegen hat es für gut gefunden eine Forderung von 326 rth
18
wie ich im stande bin durch ihre
original Billete
zu belegen an mich deshalb
19
zu machen, wodurch ich alles bezahlen würde was
Blom
nach seinem
20
Geschmack für gut befunden hat in seinem Garten anzubringen. Dies bewegt
21
mich auch mein Versprechen in Ansehung der 20 rth zurück zu nehmen die
22
ohnehin nur blos auf meinem Willen beruhte.
23
Ich bitte eine königl.
Adm.
mich bey meinem Rechte zu schützen und
24
mich in den völligen Besitz dieses
Haus
pertinent
ze
Gartens zu setzen in
25
den man ohne mein Gehöfte zu
passi
ren nicht einkommen kann da es eine
26
Sache des Königs ist und die Stelle so mir anvertraut worden durch dergl.
27
Schmälerungen sehr zurück gesetzt werden würde.
Entwurf 4 (ZH 494):
330/30
Mémoire secret.
31
Ce fut le mercredi des cendres que ma commission arriva et j’obtins
32
avec l’extreme onction de mon ancien employ l’octroi d’aller le
33
lendemain à mon nouveau poste.
Samedi
Trois jours après je sentis la
34
recidive d’une fievre.
S. 331
Malgré mes souffrances je me forçai à sortir toute la semaine suivante,
2
parceque le beau-pere de mon antecesseur, un de nos celebres
3
Avocats et Procureurs me fit attendre d’un jour à
l’
autre pour me faire la
4
remise des effects du Roi. Le 22 Fevrier midi je succombai à mon mal et
5
ne fus plus en état de me tenir sur mes pieds.
6
Je
fis
voulois essayer le 24 du meme mois l’impossible de me lever;
7
lorsque Mr. de Marvilliers et le S
r
Pinnow teneur des livres et vicaire de
8
mon bureau (contigu au sien pour la connexité de nos expeditions)
9
eurent l’attention de me defendre la sortir par un des porteurs du Licent
10
par
en me rassurant de ne pas exposer ma santé
en me rassurant sur
11
sans aucune necessité
et que ma necessité n’etoit necessaire ni par les
12
expeditions dans la saison morte ni pour la remise.
13
Après avoir gardé 3 semaines et mon lit et ma chambre je
etois en
14
etat
fis le premier essay de sortir le 17 Mars, où j’appris que la remise
15
du petit depot
pour
des objets saisis avoit
été faite pendant les
16
premiers jours de ma maladie par le Bailli Sturz, un des beaux-fils de
17
mon antecesseur à Mr de Marvilliers et celui-cy m’en remit sur le champ
18
le procès verbal et les objets y specifiés en me prevenant que les heritiers
19
retenoient encore en leur garde le livre de la
recette des deniers
20
d’enmagazinement
avec les
decharges
pieces justificatives y
21
appartenantes.
22
En meme tem A la remise
le Bailli avoit enlevé
à la une chetif et
un
23
vieux et mechant canif, fourni selon la presomtion par le frais du
24
Bureau; c’est
pourquoi j’en fis me plaindre à Mr. de Marvilliers en
25
presence de tous les Employés de son Bureau; mais la vraye proprieté de
26
cette bagatelle
fut
ayant été reclamée publiquement par un
ami du
27
defunt et
tiers tout le badinage me fut du moins utile pour deviner le
28
caractere
de mon nouveau pays
de mon nouveau monde
je profitois de
29
Encouragé de tous cotés à
s
payer la visite à la veuve de mon
30
antecesseur, je plaidai la sensibilité de ma constitution
et ayant fait
31
inoculer ma fille cadette la petite verole la maladie de ma famille re
32
dent
et la petite verole que j’avois faire inoculer à ma fille cadette mais
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je fus prevenu le mardi de la semaine sainte par
le Docteur en Medecine
34
Laubmeier, double
l’autre beaufils de mon antecesseur
le Docteur en
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Medecine
le Docteur Laubmeier. Parceque nos Peres ont cultivé une
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amitié tres cordiale je fus charmé de sa visite imprevue et je lui fis toutes
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les ouvertures avec un enthousiasme de bonne foi. Le Medecin
S. 332
m’
entendit en se faisant
avoue son embarras de s’arreter plus longtems dans
2
une chambre contagieuse et il etoit allé à la campagne où il possede une
3
terre, lorque je
voulus
passai le lundi des paques
chez lui
sa maison
4
en retournant
après le sermon pour lui retourner mon compliment.
5
Le 1 du cour. je fis ma premiere visite à la D
e
Blom pour prendre en
6
evidence les êtres de mon logis
en evidence
. J’eus lieu d’y regretter
7
infiniment la perte de deux appartemens employés par les nouveaux
8
arrangemens de Mr l’
Inspecteur
de Roi au Bureau des teneurs des
9
livres et à l’etablissement d’un nouveau Magazin
nouveau
. La veuve
10
de mon antecesseur me combla des politesses, sollicita un delay de 8 jours
11
et me demanda le plus petit coin de la maison e
n
t m’en abandonna
12
nt
tout le reste,
parce
attendu que les fourneaux neufs etc de son
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nouveau logis ne lui
convenoient pas encore
conviendroient point.
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Elle me deploya toute l’eloquence du Barreau et de la Chaire, que je
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n’aime mieux que celle des halles: J’agreoi sa demande mais
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N’ayant point
d’envie
le courage de vivre avec
cette femme
un
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serpent sous le même toit et n’etant pas toujours le maitre ni de ma
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langue ni de ma plume je recourus à un de mes amis, qui me dicta avec
19
tout le sangfroid possible le Billet cy-joint en copie avec
20
Elle me fit la reponse jointe en originale et je me servis le meme ami
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pour lui faire la reponse cottée C. à la quelle elle repliqua par la
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cotte
Verte
.
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Il appert par ces pieces originales, que la famille de mon antecesseur me
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demande plus de 1000 fl. en bonification, dont je ne suis
pas incapable
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ni le titre ni
pas
tout a fait
capable
de demeler et les titres et les moyens.
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Il s’agit d’une place appartenante à la maison du Roi que le Roi a
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abandonné aux Employés du Licent pour en faire leur usage un potager
28
m
jardin.
Le Directeur, le Garde Magazin et le Receveur jouissent
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d’un benefice
et en quelque part le plus ancien des teneurs des livres
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du Licent.
d’un franc logis
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Le Roi a abandonné
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Je ne veux ni une cab
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Personne ne
Je respecte
plus
la proprieté de
son voisin
mon
34
prochain
que moi
comme la mienne et
ainsi je n’ai point
et je suis
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bien loin de convertir
ni après pour
les meubles
ni pour
et les
36
paradis
que mes
de mes antecesseurs
et
ou de mes voisins.
sont en état
37
d’acquerir et
Mais je ne saurais encore pas deroger à la proprieté de mes
S. 333
successeurs, qui ont été dejà privés de deux appartemens, qui le Garde
2
Magazin a perdu par la qualité de Conseiller d’Amirauté et le Receveur
3
du Licent par celle de Conseiller des guerres.
4
Je ne demande que la place que le Roi a accordé à mes antecesseurs
5
pour leur bon plaisir en me soumettant à resigner
à toutes payer ce que
6
le Conseiller Blom a payé.
aux nouvelles acquisitions que mes
7
antecesseurs ont faites de leur propre bourse ou à payer la même valeur, que
8
mon antecesseur a payé au sien.
dont les heritiers sont dits n’avoir reni
9
en permettant aux heritiers de faire retirer tout ce
Je me soumets à
10
abandonner tout
qu’ils peuvent du jardin. Pour quel effect je leur ai
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meme voulu abandonner la recolte de ce qu’ils ont semé sans m’opposer
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en aucune maniere à toutes les mesures qu’ils peuvent prendre pour leur
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dedommagement et meme à mon prejudice sans en mur
14
Tout le monde qui m’a parlé de nouvelles pretendues acquisitions
15
faites par
à l’egard du terrain m’a assuré que le
s heritiers du
feu
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Conseiller Blom n’a payé que 60 Ecus aux heritiers de son antecesseur et
17
la veuve a eu effronterie de me vouloir faire avaler le grossier mensonge
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que son mari lui avoit toujours assuré avoir payé 500 fl. sans être en etat
19
d’en justifier.
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Elle s’appuye simplement de l’exemple du successeur du feu R
veur
du
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Licent Labuk dont la veuve est dite avoir reçu la somme de 520 Ecus.
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Cet exemple à été bien prejudiciable au R
veur
qui n’ayant pas été en état
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de rembourser cette somme considerable, a été exclus de son logis
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legitime, dont le possesseur present a declaré en ma presence qu’au cas qu’il
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seroit remplacé par un ordre de l’Adm. Gen. il ecriroit tout droit au
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Cabinet pour y
demander
la proprieté de ce bien-fonds en
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dedommagement des frais qu’il a faits à titre d’amelioration.
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Voilà l’abus où ces conventions privées tirent
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J’abhorre toutes les conventions privées et particuliers et toutes les
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voyes equivoques d’aggrandir ma fortune. Je viens de vendre ma maison
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pour 3400 fl. qui m’a couté 4200 fl. et j’y ai depensé en reparations plus
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de 2000 fl.
33
Monsieur
34
J’ose Vous
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Ma confiance à Votre protection genereuse
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Je m’emancipe de Vous confier un Memoire ou espece de Journal, qui
S. 334
contient
des
un recit veridique des faits les plus simples et de mes
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sentimens les plus intimes, sans avoir eu ni le tems ni la force de digerer
3
toutes les idées qui m’absorbent
.
dans
mon situation presente
4
l’embarras de
je
m’abandonne
recours à Votre
protection
5
penetration et
humanité
condescendance genereuse
pour être dirigé
6
maintenu dans tous les droits de mon
nouve
employ, que je dois à Votre
7
bienveillance en et
pour être
mieux, averti
eclairé sur mes
8
involontaires de
mon zele jalousie defiance mes pretentions
m
a
9
indiscretion intestina
bonne volonté ou
pour etre maintenu
protegé dans
10
tous les droits de mon nouvel employ,
dont que je dois Vous m’avez
11
fait la grace
contre les pieges de ceux, qui
m’envient le
me semblent
12
envier la jouissance de Vos bonnes graces et
l
mon interet
13
extraordinaire que Vous avez daigné prendre de ma satisfaction
singulier de
14
Vous devoir ma conservation
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J’ai l’honneur d’être avec le plus profond respect Monsieur Votre
16
tres humble et tres obeissant Serviteur.
Provenienz
Druck ZH nach den unpublizierten Druckbogen von 1943. Original verschollen. Letzter bekannter Aufbewahrungsort: Staats- und Universitätsbibliothek Königsberg, Msc. 2552 [Roths Hamanniana], II 90.
Bisherige Drucke
ZH III 319–321, Nr. 488.
Textkritische Anmerkungen
Der Brieftext wurde anhand der überlieferten Quellen (vgl. Provenienz) kritisch
geprüft. Notwendige Korrekturen gegenüber dem in ZH gedruckten Text wurden vorgenommen und sind
vollständig annotiert. Die in den beiden Auflagen von ZH angehängten Korrekturvorschläge werden
vollständig aufgelistet, werden aber nur dann im Text realisiert, sofern diese anhand überlieferter
Quellen verifiziert werden konnten.
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334/6 |
nouve ]
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Korrekturvorschlag ZH 1. Aufl. (1957): lies nouvel Korrekturvorschlag ZH 2. Aufl. (1988): nouvel |